À propos de moi

Né à Villeneuve-lès-Avignon en 1963, j’ai grandi et vis toujours dans le Vaucluse.

Bercé par la truculence de ma Provence natale, autant que par la douceur de l’océan ou le mystère des berges des gaves, j’ai commencé à écrire il y a de nombreuses années.


Au début par défi avec moi-même, étais-je capable de construire une histoire et surtout de me retrouver dans le récit ? Après trois ans de travail, mon premier roman est né.


Quelques années plus tard, la fièvre de l’écriture est revenue pour ne plus me quitter. Pas une journée ou presque sans que je lise ou j’écrive. Réflexions, impressions, tout y passe pour parfois s’endormir dans des cahiers qui resteront ensuite au fond d’un tiroir. Pensées abandonnées en chemin, ou témoignage silencieux d’un instant ? Un peu des deux.


Je dois rendre hommage à mon instituteur Claude Bernard de CM2 qui en me faisant lire « la gloire de mon père » a construit l’auteur que je suis devenu. Il m’a fait aimer la truculence du verbe, la douceur et la subtilité que les phrases peuvent véhiculer.


La Provence et ses écrivains m’ont fortement influencé. Pagnol, Daudet, Giono, Bosco, mais aussi dans une autre facette Mistral. Puis d’autres sont venus titiller mon âme, Kessel, St Exupéry, Mauriac, Bernanos, Cheng. Impossible d’oublier la poésie, sans laquelle on ne saurait s’élever, tutoyer l’indicible du langage de la pensée, voyager au-delà du possible, là c’est Baudelaire l’incontournable, puis Jacottet, Eluard, Bobin, Chedid, Vernet etc...



J’ai souhaité mes romans différents, explorant à chaque fois ou presque un univers nouveau, il y a une constante : le souhait de garder au langage écrit la noblesse de la langue française. Une qualité qui demande exigence et que j’essaye de perpétuer malgré la difficulté de la tâche et le peu de reconnaissance qui est fait d’une manière générale aujourd’hui à cet effort.

Écrire ou parler plus longuement, pour dire aux autres ce qu’on se dit à soi-même, partager des idées, des coups de gueule, ou plus simplement, des histoires d’hommes, de femmes, qui s’aiment se trahissent, se perdent et se retrouvent. Qui vivent éternellement à travers ces fictions. Écrire pour laisser une trace.


Gilles La Carbona

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